L’envie est l’un des péchés prohibé par les dix commandements; il consiste en ce que l’Homme convoite ce qui ne l’appartient pas. L’objet de l’envie peut être un bien matériel, bien que les choses immatérielles (la beauté, le succès, la vertu Ec 4:4). En effet, avoir espoir en Dieu suppose que tout ce que l’Homme possède vient de Dieu. «Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation» (Jacq 1:17). D’outre, il est important que Dieu donne à chacun exactement ce dont il a besoin conformément au plan de Dieu. Le désir de posséder ce que Dieu a donné à quelqu’un d’autre contrarie ainsi par définition le dessein du Créateur. Par ailleurs, l’envie contient en elle l’aspiration de l’Homme à réaliser sa volonté en dépit de la volonte de Dieu. C’est effectivement pour cette raison que l’envie est destructive pour l’Homme: «Un cœur calme est la vie du corps, Mais l'envie est la carie des os» (Prov 14:30). L’envie devient la cause de la cruauté et de la violence des uns sur les autres : l’envieux essaye de se procurer ce qui ne l’appartient pas. (Michée 2:2). Ainsi, pour tous les Hommes, l’envie comme beaucoup d’autres est la dérogation à la loi de l’amour du prochain (Rom 13:9).

Dans l’épître aux Galates, l’apôtre Paul inclut l’envie dans la liste «des œuvres de la chair» en les opposant aux fruits de l’Esprit (Gal 5:19-21). En plus, dans sa lettre à Timothée, l’apôtre fait spécialement remarquer que l’envie n’est pas forcément dirigée vers des biens matériels. Sa raison très essentielle demeure dans le désir de la suprématie et du pouvoir. L’exemple le plus vif et tragique de l’envie est: les pharisiens et les scribes envièrent le seigneur Jésus Christ, ce qui amena le Sauveur à mourir sur la Croix.