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La Bible appelle le mariage union éternelle entre l’homme et la femme, dans laquelle les deux atteignent l’unité spirituelle et corporelle et deviennent un seul être. L’instauration du mariage a lieu à la fin de la création du monde, le mariage devient un trait inamissible de l’Homme. En outre, on peut comprendre des récits Bibliques que la notion « Homme » doit être en premier lieu associée à un couple, composé d’un homme et d’une femme. D’après le témoignage dans la Genèse 2:18-24, l’homme a besoin d’un « secoureur », c'est-à-dire qu’il ne peut accomplir seul les taches qui lui ont été données « cultiver et garder » le Jardin d’Eden. Il s’avère nécessaire d’avoir une unité absolue (une chair) de deux êtres différents pour cela ; selon le mot du saint-écrivain, cette unité excelle toute relation terrestre, y compris même les relations de sang (père, mère, frère, sœur etc..). L’indication selon laquelle deux personnes participent à cette union signifie aussi une affirmation de l’idéale de la monogamie dans un contexte biblique.

La présence du Seigneur Jésus Christ au mariage à Caen en Galilée et aussi le fait que Jésus compare plusieurs fois le Royaume de Dieu au festin nuptial sont traditionnellement considérés comme un important témoignage de la bénédiction du mariage par Dieu .

Instauré par Dieu dans le jardin d’Eden avant le péché, le mariage entre dans le plan initial de Dieu sur le monde sans péché ; outre cela, la multiplication de l’espèce humaine est une importante fonction du mariage. L’union nuptiale se réalise dans l’amour, ce qui témoigne aussi le caractère initial de l’instauration du mariage. La Bible utilise plusieurs fois l’image du mariage comme une référence de l’amour unissant les gens. Les lignes inspirées des psaumes, des prophètes et les écrits des sages sont consacrés à la grandeur et la beauté de cette unité dans l’amour ; les cantiques des cantiques sont spécialement consacrés à cela. Le mariage est consacré par la volonté du Créateur sur l’unité des Hommes, raison pour laquelle il présente non seulement une unité cordiale et physique, mais tout d’abord une unité spirituelle et religieuse. C’est pourquoi on utilise le plus souvent dans la Bible le mariage comme le symbole de l’alliance avec Dieu, et plus largement comme le symbole de la religion en générale (voir Os 2:1-10).

L’auguste idéal du mariage, spécifique pour les Saintes Ecritures ne devient pas immédiatement une norme de la vie réelle des gens. Le peuple Israélien garde les conceptions et les coutumes spécifiques à tous les peuples du Moyen-Orient et à la culture de cette époque - début de l’histoire biblique. Cela concerne en premier lieu à l’admissibilité de la polygamie et du divorce. Le mariage de plusieurs personnes dans la Bible comprend deux ou plusieurs personnes ; on mentionne aussi fréquemment le divorce. Il est clair qu’on ne parle ni de la polyandrie, ni du divorce par l’initiative de la femme dans l’Ancien Testament. Ceci reflète l’inégalité des sexes adoptée à l’Orient ancien, à côté de la différence des exigences à la fidélité conjugale imposée aux hommes et aux femmes.

La Loi de Sinaï (fin de l’an 2000 av. J.C) exige directement la monogamie seulement aux grand prêtres, cette norme ne s’appliquait pas aux autres Israéliens. Le mariage monogame devient la norme dans le peuple choisi à l’époque du Deuxième Temple (fin 6 siècle av. J) ; la polygamie devient déjà à cette époque une exception rare, et finira par disparaitre du tout plus tard. Seul le mariage monogame s’appelle pur dans le Nouveau Testament.

Le Prophète Malachie annonce au milieu du 5 siècle avant J. C que le divorce autorisé par la législation de Sinaï est indésirable a Dieu. Quitter sa femme signifie selon les mots du prophète offenser sa femme ; le prophète Malachie appelle le divorce en même temps la perfidie de la part de des hommes ; ni l’un, ni l’autre n’est admissible selon l’esprit de la Loi. Il est écrit dans Malachie 2 :16 «Car je hais la répudiation, dit l'Éternel, le Dieu d'Israël…» selon la version Louis Segond traduit de l’original juif, il y a la traduction du texte grecque qui diffère ; mais les mots de Malachie condamnent d’une façon ou d’une autre le divorce sans ambiguïté.

Le seigneur Jésus Christ interdit définitivement le divorce dans le Nouveau Testament ; Il explique que l’autorisation du divorce donnée par Moise dans la loi de Sinaï est due a la dureté des cœurs des Israelites de cette époque – autrement dit de leur incapacité de surmonter leurs représentations jusqu’aux normes d’un mariage biblique monogame et indissoluble.

Les écrits des Sages israéliens (avant tout, le Cantique des Cantiques, mais aussi l’Ecclésiaste, les Proverbes de Salomon et l’Ecclésiastique (ou Siracide) parlent de l’amour entre l’homme et la femme dans le mariage comme la chose la plus magnifique qui puisse arriver a l’Homme dans sa vie terrestre. Salomon fait savoir dans l’Ecclésiastes que toute chose est considérée vanité et on ne peut trouver la joie en elle, mais au fond il fait exception seulement pour le mariage ; il parle du mariage presque comme la seule tache claire qui se trouve dans les ténèbres de la vie vaine. Siracide porte aussi haut la signification du mariage, en prêtant plus attention à la manière dont l’intrusion du mal infecte la vie conjugale.

Outre, la loi de Sinaï régularise certaines questions, concernant non seulement la Révélation, mais aussi le droit nuptial. Ainsi, elle interdit le mariage entre les membres d’un certain proche degré de parenté, elle assure une certaine protection du droit de la femme contre l’arbitraire d’hommes. La loi interdit en plus le mariage avec les étrangers dans le but d’éviter la séduction païenne ; l’histoire d’Israël donne plusieurs confirmations, combien sérieux devenait le danger de chute de la foi pour ceux qui étaient mariés aux païennes. Cette position, si importante à l’époque du « devenir » spirituel du peuple choisi, a conduit par la suite des conséquences ambigües. Ainsi, Esdras et Néhémie en renouvelant l’alliance au retour de la captivité ont demandé aux israéliens d’expulser les femmes étrangères. Les mots du prophète Malachie sur la déloyauté envers les femmes sont probablement « l’écho » de ces événements. Cette position subit un changement radical dans le Nouveau Testament. L’apôtre Paul répétant ainsi l’interdiction du divorce dans sa première lettre aux Corinthiens, fait savoir que la foi de l’un des époux peut grâce à l’amour servir au salut de l’autre - non-croyant.

On définit en dehors de tout dans le droit nuptial de l’ancien Testament la notion de lévirat ; dans le mariage léviratique, le frère cadet (ou autre membre de la famille) d’un défunt israélite sans enfants est obligé de se marier avec la veuve ; le premier né de ce type de mariage est considéré descendant du défunt (et non du père biologique). Le mariage léviratique fut conditionné d’une part par la nécessité de perpétuer le clan des prêtres (lévites), et d’autre part pour des raisons patrimoniales.

Les lettre des apôtres en comparant la relation dans le mariage à la relation entre Jésus et l’Eglise, exigent aux époux une unité spirituelle et parlent du rôle dominant de l’homme, ce dernier assumant la responsabilité de toute la famille devant Dieu. En plus de cela, le Nouveau Testament évoque plusieurs fois la nécessité de la fidélité conjugale.

Textes cités::

Genèse   ch.  2,  vers 18-24
18 Yahvé Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie.
19 Yahvé Dieu modela encore du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, et il les amena à l'homme pour voir comment celui-ci les appellerait : chacun devait porter le nom que l'homme lui aurait donné.
20 L'homme donna des noms à tous les bestiaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes sauvages, mais, pour un homme, il ne trouva pas l'aide qui lui fût assortie.
21 Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l'homme, qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place.
22 Puis, de la côte qu'il avait tirée de l'homme, Yahvé Dieu façonna une femme et l'amena à l'homme.
23 Alors celui-ci s'écria : Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, car elle fut tirée de l'homme, celle-ci !
24 C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair.
Osée   ch.  2,  vers 1-10
Dites à vos frères : " Mon Peuple ", et à vos sœurs : " Celle dont on a pitié ".
Intentez procès à votre mère, intentez-lui procès! Car elle n'est pas ma femme, et moi je ne suis pas son mari. Qu'elle écarte de sa face ses prostitutions, et d'entre ses seins ses adultères.
Sinon je la déshabillerai toute nue et la mettrai comme au jour de sa naissance; je la rendrai pareille au désert, je la réduirai en terre aride, je la ferai mourir de soif,
et de ses enfants je n'aurai pas pitié, car ce sont des enfants de prostitution.
Oui, leur mère s'est prostituée, celle qui les conçut s'est déshonorée; car elle a dit : Je veux courir après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson.
C'est pourquoi je vais obstruer son chemin avec des ronces, je l'entourerai d'une barrière pour qu'elle ne trouve plus ses sentiers;
elle poursuivra ses amants et ne les atteindra pas, elle les cherchera et ne les trouvera pas. Alors elle dira : Je veux retourner vers mon premier mari, car j'étais plus heureuse alors que maintenant.
10 Elle n'a pas reconnu que c'est moi qui lui donnais le froment, le vin nouveau et l'huile fraîche, qui lui prodiguais cet argent et cet or qu'ils ont employés pour Baal!
11 C'est pourquoi je reprendrai mon froment en son temps et mon vin nouveau en sa saison; je retirerai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité.
12 Puis je dévoilerai son infamie aux yeux de ses amants et personne ne la délivrera de ma main.
Malachie   ch.  2,  vers 16
16 Car je hais la répudiation, dit Yahvé le Dieu d'Israël, et qu'on recouvre l'injustice de son vêtement, dit Yahvé Sabaot. Respect donc à votre vie, et ne commettez pas cette trahison!
Jean   ch.  2,  vers 1-11
Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était.
Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples.
Or il n'y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : " Ils n'ont pas de vin. "
Jésus lui dit : " Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore arrivée. "
Sa mère dit aux servants : " Tout ce qu'il vous dira, faites-le. "
Or il y avait six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures.
Jésus leur dit : " Remplissez d'eau ces jarres. " Ils les remplirent jusqu'au bord.
Il leur dit : " Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. " Ils lui en portèrent.
Lorsque le maître du repas eut goûté l'eau changée en vin - et il ne savait pas d'où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l'eau - le maître du repas appelle le marié
10 et lui dit : " Tout homme sert d'abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ! "
11 Tel fut le premier des signes de Jésus, il l'accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
Cantique des Cantiques   ch.  8,  vers 3-10
Son bras gauche est sous ma tête, et sa droite m'étreint.
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n'éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l'heure de son bon plaisir.
Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Sous le pommier je t'ai réveillée, là même où ta mère te conçut, là où conçut celle qui t'a enfantée.
Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l'amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé.
Les grandes eaux ne pourront éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger. Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l'amour, ne recueillerait que mépris. .
Notre sœur est petite : elle n'a pas encore les seins formés. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où il sera question d'elle ? -
Si elle est un rempart, nous élèverons au faîte un couronnement d'argent; si elle est une porte, nous dresserons contre elle des dais de cèdre. -
10 Je suis un mur, et mes seins en figurent les tours. Aussi ai-je à leurs yeux trouvé la paix.
Genèse   ch.  1,  vers 27-28
27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
28 Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.
Proverbes   ch.  5,  vers 18-19
18 Bénie soit ta source! Trouve la joie dans la femme de ta jeunesse :
19 biche aimable, gracieuse gazelle! En tout temps que ses seins t'enivrent, sois toujours épris de son amour!
Jean   ch.  8,  vers 2-11
Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait.
Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu,
ils disent à Jésus : " Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? "
Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol.
Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : " Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! "
Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol.
Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu.
10 Alors, se redressant, Jésus lui dit : " Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? "
11 Elle dit : " Personne, Seigneur. " Alors Jésus dit : " Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. "
Matthieu   ch.  19,  vers 4-9
Il répondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès l'origine, les fit homme et femme,
et qu'il a dit : Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair ?
Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer. " -
" Pourquoi donc, lui disent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce quand on répudie ? " -
" C'est, leur dit-il, en raison de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais dès l'origine il n'en fut pas ainsi.
Or je vous le dis : quiconque répudie sa femme - pas pour " prostitution " - et en épouse une autre, commet un adultère. "
Marc   ch.  10,  vers 2-12
S'approchant, des Pharisiens lui demandaient : " Est-il permis à un mari de répudier sa femme ? " C'était pour le mettre à l'épreuve.
Il leur répondit : " Qu'est-ce que Moïse vous a prescrit ? " -
" Moïse, dirent-ils, a permis de rédiger un acte de divorce et de répudier. "
Alors Jésus leur dit : " C'est en raison de votre dureté de cœur qu'il a écrit pour vous cette prescription.
Mais dès l'origine de la création Il les fit homme et femme.
Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère,
et les deux ne feront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer. "
10 Rentrés à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur ce point.
11 Et il leur dit : " Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ;
12 et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. "
Malachie   ch.  2,  vers 13-16
13 Voici une seconde chose que vous faites : vous couvrez de larmes l'autel de Yahvé, avec lamentations et gémissements, parce qu'il se refuse à se pencher sur l'offrande et à l'agréer de vos mains.
14 Et vous dites : Pourquoi ? - C'est que Yahvé est témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie, bien qu'elle fût ta compagne et la femme de ton alliance.
15 N'a-t-il pas fait un seul être, qui a chair et souffle de vie ? Et cet être unique, que cherche-t-il ? Une postérité donnée par Dieu! Respect donc à votre vie, et la femme de ta jeunesse, ne la trahis point!
16 Car je hais la répudiation, dit Yahvé le Dieu d'Israël, et qu'on recouvre l'injustice de son vêtement, dit Yahvé Sabaot. Respect donc à votre vie, et ne commettez pas cette trahison!
Lévitique   ch.  21,  vers 12-15
12 Il ne sortira pas du lieu saint, de manière à ne pas profaner le sanctuaire de son Dieu, car il porte sur lui-même la consécration de l'huile d'onction de son Dieu. Je suis Yahvé.
13 Il prendra pour épouse une femme encore vierge.
14 La veuve, la femme répudiée ou profanée par la prostitution, il ne les prendra pas pour épouses ; c'est seulement une vierge d'entre les siens qu'il prendra pour épouse :
15 il ne profanera point sa descendance, car c'est moi, Yahvé, qui l'ai sanctifiée.
1 Timothée   ch.  3,  vers 2-5
Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme, qu'il soit sobre, pondéré, courtois, hospitalier, apte à l'enseignement,
ni buveur ni batailleur, mais bienveillant, ennemi des chicanes, détaché de l'argent,
sachant bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission d'une manière parfaitement digne.
Car celui qui ne sait pas gouverner sa propre maison, comment pourrait-il prendre soin de l'Église de Dieu ?
Ecclésiaste (or Qohélet)   ch.  9,  vers 9
Prends la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de vanité que Dieu te donne sous le soleil, tous tes jours de vanité, car c'est ton lot dans la vie et dans la peine que tu prends sous le soleil.
Proverbes   ch.  18,  vers 23
22 Trouver une femme, c'est trouver le bonheur, c'est obtenir une faveur de Yahvé.
Proverbes   ch.  19,  vers 13
13 C'est une calamité pour son père qu'un fils insensé, une gargouille qui ne cesse de couler que les querelles d'une femme.
Ecclésiastique (or Siracide)   ch.  25,  vers 18-29
16  J'aimerais mieux habiter avec un lion ou un dragon qu'habiter avec une femme méchante.
17  La méchanceté d'une femme change son visage, elle fait grise mine, on dirait un ours.
18  Son mari s'attable parmi ses voisins et, malgré lui, il gémit amèrement.
19  Toute malice n'est rien près d'une malice de femme que le sort des pécheurs lui advienne!
20  Une montée sablonneuse sous les pas d'un vieillard, telle est une femme bavarde pour un homme tranquille.
21  Ne te laisse pas prendre à la beauté d'une femme, ne t'éprends jamais d'une femme.
22  C'est un objet de colère, de reproche et de honte qu'une femme qui entretient son mari.
23  Cœur abattu, visage triste, blessure secrète, voilà l'œuvre d'une femme méchante. Mains inertes et genoux sans force, telle est la femme qui fait le malheur de son mari.
24  C'est par la femme que le péché a commencé et c'est à cause d'elle que tous nous mourons.
25  Ne donne pas à l'eau un passage, ni à la femme méchante la liberté de parler.
26  Si elle n'obéit pas au doigt et à l'œil, sépare-toi d'elle.
Ecclésiastique (or Siracide)   ch.  26,  vers 1-23
Heureux l'époux dont la femme est excellente, le nombre de ses jours sera doublé.
Une femme parfaite est la joie de son mari, il passera dans la paix toutes les années de sa vie.
Une femme excellente est une part de choix, attribuée à ceux qui craignent le Seigneur
riches ou pauvres, leur cœur est en liesse, ils montrent toujours un visage joyeux.
Trois choses me font peur et une quatrième m'épouvante une calomnie qui court la ville, une émeute populaire, une fausse accusation : tout cela est pire que la mort;
mais c'est crève-cœur et douleur qu'une femme jalouse d'une autre, et tout cela, c'est le fléau de la langue.
Une femme méchante, c'est un joug à bœufs mal attaché; prétendre la maîtriser, c'est saisir un scorpion.
Une femme qui boit, c'est un sujet de grande colère, elle ne peut cacher son déshonneur.
L'inconduite d'une femme se lit dans la vivacité de son regard et se reconnaît à ses œillades.
10  Méfie-toi bien d'une fille hardie de peur que, se sentant les coudées franches, elle n'en profite.
11  Garde-toi bien des regards effrontés et ne t'étonne pas s'ils t'entraînent au mal.
12  Comme un voyageur altéré elle ouvre la bouche, elle boit de toutes les eaux qu'elle rencontre, elle va au-devant de toute fornication et offre son corps à l'impureté.
13  La grâce d'une épouse fait la joie de son mari et sa science est pour lui une force.
14  Une femme silencieuse est un don du Seigneur, celle qui est bien élevée est sans prix.
15  Une femme pudique est une double grâce, celle qui est chaste est d'une valeur inestimable.
16  Comme le soleil levant sur les montagnes du Seigneur, ainsi le charme d'une jolie femme dans une maison bien tenue.
17  Une lumière brillant sur un lampadaire sacré, ainsi la beauté d'un visage sur un corps bien planté.
18  Des colonnes d'or sur une base d'argent, ainsi de belles jambes sur des talons solides.
Deutéronome   ch.  21,  vers 15-17
15 Si un homme a deux femmes, l'une qu'il aime et l'autre qu'il n'aime pas, et que la femme aimée et l'autre lui donnent des fils, s'il arrive que l'aîné soit de la femme qu'il n'aime pas,
16 cet homme ne pourra pas, le jour où il attribuera ses biens à ses fils, traiter en aîné le fils de la femme qu'il aime, au détriment du fils de la femme qu'il n'aime pas, l'aîné véritable.
17 Mais il reconnaîtra l'aîné dans le fils de celle-ci, en lui donnant double part de tout ce qu'il possède : car ce fils, prémices de sa vigueur, détient le droit d'aînesse. .
Deutéronome   ch.  22,  vers 13-30
13 Si un homme épouse une femme, s'unit à elle et ensuite la prend en aversion,
14 et qu'il lui impute alors des fautes et la diffame publiquement en disant : " Cette femme que j'ai épousée et dont je me suis approché, je ne lui ai pas trouvé les signes de la virginité ",
15 le père de la jeune femme et sa mère prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville, à la porte.
16 Le père de la jeune femme dira alors aux anciens : " Ma fille que j'ai donnée pour femme à cet homme, il l'a prise en aversion,
17 et voici qu'il lui impute des fautes en disant : "Je n'ai pas trouvé à ta fille les signes de la virginité. " Or, voici les signes de la virginité de ma fille. " Et ils déploieront le linge devant les anciens de la cité.
18 Les anciens de cette cité se saisiront de l'homme, le châtieront
19 et lui infligeront une amende de cent pièces d'argent, qu'ils donneront au père de la jeune femme, pour avoir diffamé publiquement une vierge d'Israël. Il l'aura pour femme et ne pourra jamais la répudier.
20 Mais si la chose est avérée, et qu'on n'ait pas trouvé à la jeune femme les signes de la virginité,
21 on la fera sortir à la porte de la maison de son père et ses concitoyens la lapideront jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour avoir commis une infamie en Israël en déshonorant la maison de son père. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi.
22 Si l'on prend sur le fait un homme couchant avec une femme mariée, tous deux mourront : l'homme qui a couché avec la femme et la femme elle-même. Tu feras disparaître d'Israël le mal.
23 Si une jeune fille vierge est fiancée à un homme, qu'un autre homme la rencontre dans la ville et couche avec elle,
24 vous les conduirez tous deux à la porte de cette ville et vous les lapiderez jusqu'à ce que mort s'ensuive : la jeune fille parce qu'elle n'a pas appelé au secours dans la ville, et l'homme parce qu'il a usé de la femme de son prochain. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi.
25 Mais si c'est dans la campagne que l'homme a rencontré la jeune fille fiancée, qu'il l'a violentée et a couché avec elle, l'homme qui a couché avec elle mourra seul ;
26 tu ne feras rien à la jeune fille, il n'y a pas en elle de péché qui mérite la mort. Le cas est semblable à celui d'un homme qui se jette sur son prochain pour le tuer :
27 car c'est à la campagne qu'il l'a rencontrée, et la jeune fille fiancée a pu crier sans que personne vienne à son secours.
28 Si un homme rencontre une jeune fille vierge qui n'est pas fiancée, la saisit et couche avec elle, pris sur le fait,
29 l'homme qui a couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante pièces d'argent ; elle sera sa femme, puisqu'il a usé d'elle, et il ne pourra jamais la répudier.
Un homme ne prendra pas l'épouse de son père, et il ne retirera pas d'elle le pan du manteau de son père.
Lévitique   ch.  18,  vers 6-18
Aucun de vous ne s'approchera de sa proche parente pour en découvrir la nudité. Je suis Yahvé.
Tu ne découvriras pas la nudité de ton père ni la nudité de ta mère. C'est ta mère, tu ne découvriras pas sa nudité.
Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton père, c'est la nudité même de ton père.
Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, qu'elle soit fille de ton père ou fille de ta mère. Qu'elle soit née à la maison, qu'elle soit née au-dehors, tu n'en découvriras pas la nudité.
10 Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de ton fils ; ni celle de la fille de ta fille. Car leur nudité, c'est ta propre nudité.
11 Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C'est ta sœur, tu ne dois pas en découvrir la nudité.
12 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ton père, car c'est la chair de ton père.
13 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ta mère, car c'est la chair même de ta mère.
14 Tu ne découvriras pas la nudité du frère de ton père ; tu ne t'approcheras donc pas de son épouse, car c'est la femme de ton oncle.
15 Tu ne découvriras pas la nudité de ta belle-fille. C'est la femme de ton fils, tu n'en découvriras pas la nudité.
16 Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton frère, car c'est la nudité même de ton frère.
17 Tu ne découvriras pas la nudité d'une femme et celle de sa fille ; tu ne prendras pas la fille de son fils ni la fille de sa fille pour en découvrir la nudité. Elles sont ta propre chair, ce serait un inceste.
18 Tu ne prendras pas pour ton harem une femme en même temps que sa sœur en découvrant la nudité de celle-ci du vivant de sa sœur.
Deutéronome   ch.  24,  vers 1
Soit un homme qui a pris une femme et consommé son mariage ; mais cette femme n'a pas trouvé grâce à ses yeux, et il a découvert une tare à lui imputer ; il a donc rédigé pour elle un acte de répudiation et le lui a remis, puis il l'a renvoyée de chez lui ;
Deutéronome   ch.  7,  vers 1-4
Lorsque Yahvé ton Dieu t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, des nations nombreuses tomberont devant toi : les Hittites, les Girgashites, les Amorites, les Cananéens, les Perizzites, les Hivvites et les Jébuséens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi.
Yahvé ton Dieu te les livrera et tu les battras. Tu les dévoueras par anathème. Tu ne concluras pas d'alliance avec elles, tu ne leur feras pas grâce.
Tu ne contracteras pas de mariage avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, ni ne prendras leur fille pour ton fils.
Car ton fils serait détourné de me suivre ; il servirait d'autres dieux ; et la colère de Yahvé s'enflammerait contre vous et il t'exterminerait promptement.
1 Corinthiens   ch.  7,  vers 2-16
Toutefois, à cause des débauches, que chaque homme ait sa femme et chaque femme son mari.
Que le mari s'acquitte de son devoir envers sa femme, et pareillement la femme envers son mari.
La femme ne dispose pas de son corps, mais le mari. Pareillement, le mari ne dispose pas de son corps, mais la femme.
Ne vous refusez pas l'un à l'autre, si ce n'est d'un commun accord, pour un temps, afin de vaquer à la prière ; et de nouveau soyez ensemble, de peur que Satan ne profite, pour vous tenter, de votre incontinence.
Ce que je dis là est une concession, non un ordre.
Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun reçoit de Dieu son don particulier, celui-ci d'une manière, celui-là de l'autre.
Je dis toutefois aux célibataires et aux veuves qu'il leur est bon de demeurer comme moi.
Mais s'ils ne peuvent se contenir, qu'ils se marient : mieux vaut se marier que de brûler.
10 Quant aux personnes mariées, voici ce que je prescris, non pas moi, mais le Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari -
11 au cas où elle s'en séparerait, qu'elle ne se remarie pas ou qu'elle se réconcilie avec son mari - et que le mari ne répudie pas sa femme.
12 Quant aux autres, c'est moi qui leur dis, non le Seigneur : si un frère a une femme non croyante qui consente à cohabiter avec lui, qu'il ne la répudie pas.
13 Une femme a-t-elle un mari non croyant qui consente à cohabiter avec elle, qu'elle ne répudie pas son mari.
14 En effet le mari non croyant se trouve sanctifié par sa femme, et la femme non croyante se trouve sanctifiée par le mari croyant. Car autrement, vos enfants seraient impurs, alors qu'ils sont saints !
15 Mais si la partie non croyante veut se séparer, qu'elle se sépare ; en pareil cas, le frère ou la sœur ne sont pas liés : Dieu vous a appelés à vivre en paix.
16 Et que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Et que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
Deutéronome   ch.  25,  vers 5-6
Si des frères demeurent ensemble et que l'un d'eux vienne à mourir sans enfant, la femme du défunt ne se mariera pas au-dehors avec un homme d'une famille étrangère. Son " lévir " viendra à elle, il exercera son lévirat en la prenant pour épouse
et le premier-né qu'elle enfantera relèvera le nom de son frère défunt ; ainsi son nom ne sera pas effacé d'Israël.
Colossiens   ch.  3,  vers 18-19
18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur.
19 Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur.
Ephésiens   ch.  5,  vers 22-33
22 Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur :
23 en effet, le mari est chef de sa femme, comme le Christ est chef de l'Église, lui le sauveur du Corps ;
24 or l'Église se soumet au Christ ; les femmes doivent donc, et de la même manière, se soumettre en tout à leur maris.
25 Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église : il s'est livré pour elle,
26 afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d'eau qu'une parole accompagne ;
27 car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée.
28 De la même façon les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Aimer sa femme c'est s'aimer soi-même.
29 Car nul n'a jamais haï sa propre chair ; on la nourrit au contraire et on en prend bien soin. C'est justement ce que le Christ fait pour l'Église :
30 ne sommes-nous pas les membres de son Corps ?
31 Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair :
32 ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église.
33 Bref, en ce qui vous concerne, que chacun aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari.
1 Corinthiens   ch.  11,  vers 10-12
10 Voilà pourquoi la femme doit avoir sur la tête un signe de sujétion, à cause des anges.
11 Aussi bien, dans le Seigneur, ni la femme ne va sans l'homme, ni l'homme sans la femme ;
12 car, de même que la femme a été tirée de l'homme, ainsi l'homme naît par la femme, et tout vient de Dieu.
1 Pierre   ch.  2,  vers 1-7
Rejetez donc toute malice et toute fourberie, hypocrisies, jalousies et toute sorte de médisances.
Comme des enfants nouveau-nés désirez le lait non frelaté de la parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut,
si du moins vous avez goûté combien le Seigneur est excellent.
Approchez-vous de lui, la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu.
Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d'offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ.
Car il y a dans l'Écriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui se confie en elle ne sera pas confondu.
A vous donc, les croyants, l'honneur, mais pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée les constructeurs, celle-là est devenue la tête de l'angle,
Hébreux   ch.  13,  vers 4
Que le mariage soit honoré de tous et le lit nuptial sans souillure. Car Dieu jugera fornicateurs et adultères.
Romains   ch.  7,  vers 2-3
C'est ainsi que la femme mariée est liée par la loi au mari tant qu'il est vivant ; mais si l'homme meurt, elle se trouve dégagée de la loi du mari.
C'est donc du vivant de son mari qu'elle portera le nom d'adultère, si elle devient la femme d'un autre ; mais en cas de mort du mari, elle est si bien affranchie de la loi qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre.

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